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Esclavage moderne : le Qatar lâche du lest

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Sous la pression des organisations non gouvernementales internationales, Doha vient de promulguer de nouvelles lois censées améliorer le sort de ses travailleurs migrants. Mais sur place, les mécanismes de contrôle pour les faire appliquer demeurent quasi inexistants.
PARTIS DE RIEN OU PAS GRAND-CHOSE, LES QUELQUE 2 MILLIONS DE MIGRANTS DU QATAR ONT FINALEMENT OBTENU FIN AOUT QUELQUES GARANTIES quant à leurs conditions de travail. Plusieurs lois programmées depuis octobre 2019 ont enfin été promulguées, annoncent les autorités de Doha, qui tentent de faire taire les critiques liées aux chantiers de la Coupe du monde de football de 2022 organisée par le richissime émirat gazier. Un salaire minimum mensuel de 231 €, des indemnités de 70 € pour la nourriture et de 115 € pour le logement s’imposent en théorie aux employeurs, si ces derniers services ne sont pas fournis par l’entreprise. Autre réforme significative, les travailleurs migrants n’ont désormais plus besoin d’obtenir l’accord de l’employeur pour quitter leur emploi. Un dispositif faisant partie du système dit de la « Kafala » (« tutelle », en arabe), un droit coutumier qui continue de…
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