Publié le : Dernière Mise à jour : 10.09.2020Par : S. B.Lecture : 2 min.
À QUELQUES MOIS DE SON DÉPART À LA RETRAITE, MICHEL BARBÉ, DIRECTEUR DES JARDINS DU CASTEL, Ehpad autonome de 121 résidents situé à Châteaugiron, près de Rennes, considère que la crise sanitaire du coronavirus restera l’un des faits marquants de sa carrière. « C’est une crise inédite avec ce confinement. Elle a chamboulé toutes nos habitudes et nos valeurs. On était comme en situation de guerre pour préserver les résidents. » Et de citer deux moments particulièrement douloureux : « quand on a fermé les portes et interdit les visites, nous qui prônons l’ouverture sur l’extérieur, le lieu de vie, le lieu d’envies », et « quand on a annoncé aux résidents que les repas seraient servis dans les chambres et qu’il n’y aurait plus de regroupements dans la salle à manger ni d’animations collectives ».La Bretagne ayant été « un peu moins touchée que le Grand Est ou l’Ile-de-France », Michel Barbé se félicite de n’avoir eu « aucun cas Covid » dans l’établissement. « Grâce notamment à Skype, nous avons minimisé la coupure des liens sociaux avec les familles, mais il était temps que le confinement s’arrête. » Des syndromes de glissement chez les résidents ? « Il n’y a pas eu de personnes qui se…
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