Promise depuis quinze ans, la création d’une branche autonomie a été actée cet été sur le plan législatif. Cette branche pourrait être fille de la crise du Covid, comme la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie est née de la canicule de 2003. Mais le financement, la gouvernance, le périmètre… doivent encore être définis. Un chantier considérable.
« ON Y CROIT, MAIS ON NE LACHERA RIEN. » L’inscription de la création de la 5e branche de la Sécurité sociale dans la loi du 7 août dernier sonne aux oreilles d’Hugues Vidor, président de l’Udes (syndicat des employeurs de l’économie sociale), comme une bonne nouvelle. Mais, à l’image des autres représentants associatifs, il assure les pouvoirs publics de sa grande vigilance. Or, si l’acte de naissance a été posé sur le plan législatif, rien de précis encore n’a été déterminé sur aucun des enjeux fondamentaux que pose cette création. A commencer par la question de son périmètre.Aucune garantie sur le budgetLes associations affichent une certaine unanimité sur un point : il doit inclure les personnes en perte d’autonomie, quel que soit leur âge. L’Uniopss, dans ses recommandations, en appelle…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques