Publié le : Par : Étienne CassagneLecture : 2 min.
Au-delà des manifestations exigeant le départ de l’autocrate Alexandre Loukachenko, les oligarques russes et occidentaux lorgnent sur une économie jusqu’ici relativement épargnée par les privatisations. Et qui repose sur un système social performant hérité de l’ex-Union soviétique.
DEPUIS LA PRESIDENTIELLE DU 9 AOUT DERNIER, UNE PARTIE DU PEUPLE BIELORUSSE MANIFESTE contre l’autocrate Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis vingt-six ans et officiellement réélu à plus de 80 % des suffrages. Même si aucun organisme de contrôle indépendant n’a observé ces élections, l’absence de sincérité du scrutin ne fait guère de doute au regard de l’ampleur des mobilisations principalement observées à Minsk, la capitale.Située aux portes de la Russie, l’ex-république soviétique demeure la dernière à avoir conservé un secteur étatique prédominant (25 % de la population travaille dans le secteur industriel public et les entreprises d’Etat regroupant 50 % des salariés génèrent 60 % de la production nationale) tout en disposant d’un important maillage de PME relevant du privé. Et Alexandre Loukachenko, présenté dans l’Union européenne et aux Etats-Unis comme…
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