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Quand l’inceste est psychologique

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AGATHE ATTENDAIT LA MORT DE SON PERE EN PENSANT QUE CELA ALLAIT ENFIN LA LIBERER. Mais la disparition de ce dernier n’a presque rien changé, même après des années passées sur le divan d’un psy. Elle n’ira pas à l’enterrement de cet homme qui lui parlait de sexe depuis sa petite enfance sans se soucier de son âge, lui montrait des photos qu’il avait prises de femmes nues jambes ouvertes, lui racontait des histoires salaces à table, l’obligeait à lire ses écrits répugnants de « partouzes », à lui donner la nausée… Il a fallu longtemps à Agathe pour comprendre que ses crises d’angoisse, ses migraines à répétition, ses accès suicidaires, ses passages réguliers à l’hôpital psychiatrique provenaient de ces souvenirs enfouis d’un père lubrique, pervers et moralement incestueux. Elle et sa sœur Hélène, elle aussi malade et déprimée, ont été victimes d’« un viol psychique, totalement méconnu des médecins et aussi traumatisant qu’un viol physique, et d’autant plus destructeur qu’il est commis par un parent », affirme l’auteure de ce petit livre autobiographique détonnant.Notes« Papa tais-toi » – Agathe Jouhanneau – Ed. Livio, 10 €.
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