Le RGPD impose la mise en œuvre de dispositifs de sécurité en vue de protéger techniquement les données personnelles. D’origine malveillante ou non, les incidents de cybersécurité ont augmenté de 20 % dans les structures de santé en 2019. Une menace informatique qui concerne également le secteur social et médico-social.
L’AGENCE DU NUMERIQUE EN SANTE (ANS) A PUBLIE LE 11 JUILLET SON RAPPORT 2019 portant sur l’évolution des incidents de sécurité informatique affectant les établissements de santé. Principal constat : l’année dernière, comme pour le secteur privé, les rançongiciels (ransomwares, en anglais), ces logiciels malveillants qui prennent les données en otage, n’ont pas épargné les établissements de santé. Selon ce rapport, 300 structures de santé sont concernées par 392 attaques, dont 66 mises en danger relevées, avec une croissance significative des attaques des structures de santé par rançongiciels (+ 40 %). La grande majorité des incidents ont été signalés par des établissements de santé (333), suivis par les Ehpad (24). Le reste se répartissant entre les laboratoires de biologie médicale (3), les centres de radiothérapie (4) et les…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques