« Un multirécidiviste les mains dans la terre, ce n’est plus le même jeune »

Comment le travail des jeunes au sein des jardins s’est-il instauré ?Le projet, mis en place depuis trois ans a pris de l’ampleur au mois de mars, durant le confinement. Nous proposons à nos onze résidents du taillage, de la tonte et de l’entretien de fruits, de légumes et de fleurs ainsi que de l’éco-pâturage. Nous avons accueilli trois chèvres, une brebis, deux moutons et deux canards. J’avoue qu’au départ j’étais sceptique. Nous avons donc basé leur participation sur le volontariat. Il fallait être sûr de leur adhésion. Pour l’éco-pâturage, tous les résidents y participent. Quant au jardinage, six jeunes y ont adhéré et ils se révèlent très engagés.Quels sont les bienfaits pour les mineurs ?Ils sont multiples car il s’agit d’un puissant media. Certains de nos moutons sont difficiles, d’autres ont été maltraités. Nous expliquons donc qu’il faut créer avec eux un lien de confiance. Concernant…