« LA DIFFERENCE ENTRE UN JARDIN ET UN DESERT, ce n’est pas l’eau. C’est l’homme. » Certes, ce proverbe touareg pointe une vérité : la main de l’homme dessine des parcs, plante des arbres, sème des graines. Bref, elle ensemence la terre. Mais ainsi façonnés, à leur tour, ces paysages humanisés offrent à celles et ceux qui peuvent en profiter le plus beau présent qui soit : la dignité.D’abord, bien sûr, parce que jardiner, de plus en plus, représente une façon de se nourrir dignement, et de façon équilibrée. Certaines collectivités territoriales et des associations s’unissent pour permettre à des personnes précaires de cultiver un jardin partagé ou une parcelle individuelle. L’exemple de Neuves-Maisons, en particulier, en témoigne (voir page 10).Mais les jardins exercent aussi à merveille un rôle de médiateur sur le chemin de la réinsertion sociale. Pour trouver un nouvel emploi, au travers des jardins d’insertion (voir page 8) ou pour passer le cap d’une adolescence difficile qui a conduit à séjourner dans un centre éducatif fermé (voir page 13).Enfin, senteurs, couleurs, textures et goûts peuvent contribuer au maintien ou au développement de facultés cognitives ou raviver les mémoires…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques