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“Une société de la simplification”

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Dans le cadre d’une proposition de loi destinée à mieux protéger les victimes de violences conjugales, le secret médical pourra désormais ne pas être respecté. Une exception qui, selon Laurent Puech, spécialiste du secret professionnel dans le secteur médico-social, pose question.
La levée du secret médical pour les femmes victimes de violences va-t-elle permettre de mieux les protéger ?Il faut resituer cette mesure dans son contexte : celui de l’augmentation des féminicides en 2019. On sait aujourd’hui que cet accroissement n’a eu lieu que sur les trois premiers mois de l’année. Il n’empêche que la pression a été très forte à ce moment-là, ce qui a largement conditionné le Grenelle des violences faites aux femmes, lancé en septembre de la même année. Le contexte a été déterminant : il fallait éviter à tout prix le passage à l’acte létal. La possibilité de lever le secret médical et de permettre au médecin d’informer le procureur de la République ou de faire un signalement même si la patiente n’est pas d’accord est une proposition du rapport sur les homicides conjugaux rendu en octobre 2019. On est dans une société de l’émotion et de la simplification,…
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