Les fédérations et Les associations repré sentatives ont voulu y croire. Mais malgré leur volonté manifeste de participer – teintée d’une certaine naïveté –, elles ont été contraintes de se rendre à l’évidence : les organisateurs du Ségur de la santé n’ont jamais considéré les métiers du social et du médico-social comme faisant véritablement partie des métiers du soin. Si les Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) n’ont pas été totalement négligés – 2,1 milliards d’euros seront consacrés « sur cinq ans » à la transformation, la rénovation et l’équipement des établissements de soin, dont les Ehpad –, les autres composantes de ce qui est communément appelé les « métiers du care » ont été reléguées. De quoi provoquer la colère des syndicats, lesquels dénoncent une mascarade post-Covid d’un goût douteux (page 11). Conséquence ? Une mobilisation est déjà prévue par les partenaires sociaux le 17 septembre prochain. Parmi les corporations qui ont tenté de faire valoir leur utilité et leur revendication, celle des intervenants à domicile. L’indifférence à laquelle ils ont été confrontés ressemble davantage à un camouflet qu’à tout autre chose (page 8). Une mise…
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