Le 8 juillet, l’amendement déposé par le secrétaire d’Etat à la protection de l’enfance, Adrien Taquet, a été adopté à l’unanimité. Il débloque une aide exceptionnelle de 50 millions d’euros pour la prise en charge des jeunes majeurs de l’aide sociale à l’enfance (ASE). Les associations, bien que satisfaites, continuent à en appeler à un système national obligatoire et pérenne pour soutenir ces jeunes âgés de 18 à 25 ans.
Une aide votée à l’unanimité dans l’hémicycle, c’est assez rare. La question des jeunes majeurs, dont la situation s’est encore plus dégradée pendant la crise du Covid, a mobilisé l’ensemble des députés, et apparaîtra dans le projet de loi de finances rectificative pour 2020.Pour Jérôme Voiturier, directeur général de l’Uniopss (Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux), qui réunit des associations de solidarité : « Cette aide importante est un signe fort que nous saluons. Il est toutefois essentiel, en plus du volet financier, de proposer un soutien global à ces jeunes en rupture de famille, un plan d’accompagnement impliquant un projet individualisé d’insertion sociale. »Un…
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