Publié le : Par : Sylvain BrezzierLecture : 2 min.
Si la sexualité et la vie affective des personnes en situation de handicap intellectuel sont de plus en plus prises en compte dans les établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS), la question de la parentalité reste encore largement du domaine du tabou. Dans un livret-ressources à destination des professionnels intitulé « Liberté, égalité et intimité », publié en février dernier, l’Unapei rappelle la nécessité d’accompagner les personnes en situation de handicap dans l’expression de leur désir d’enfant, le suivi de la grossesse et la mise en œuvre d’un soutien adapté pour l’enfant et ses parents(1). « Fruit d’un désir, d’une aspiration à l’autonomie, la question de la parentalité est, aujourd’hui, de plus en plus revendiquée par les personnes en situation de handicap intellectuel », souligne l’association.En 2004, une enquête réalisée sur 683 familles et 1 060 enfants par le laboratoire de recherche Padi (Parents avec une déficience intellectuelle) de Lille notait l’augmentation du nombre de personnes handicapées intellectuelles ayant accédé à la parentalité. « Depuis lors, partout en France, les acteurs de terrain constatent une accentuation de cette tendance et commencent…
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