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Trois stratégies pour dépolitiser colères et contestations

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Confrontés à des manifestations sociales complexes, voire explosives, les gouvernants adoptent des éléments de langage qui tendent à stigmatiser les personnes et à nier la dimension politique de leurs révoltes ou de leurs souffrances. C’est la thèse du psychosociologue Jean-Jacques Bonhomme.
Délinquant, malade, héros : trois figures tantôt étanches, tantôt entremêlées, tantôt mobilisées simultanément pour réprimer ou étiqueter des oppositions aux normes, valeurs et interventions de la politique néolibérale aujourd’hui hégémonique. Ces figures sont les têtes de pont de processus visant à mettre en cause des discours et comportements réfractaires aux systèmes d’autorité dominants. Processus discriminatoires dont les ressorts moraux et la frénésie sécuritaire sont en excroissance auprès de certains représentants des classes populaires et moyennes. Illustrons-les par quelques exemples…Criminaliser. Tel est le sort fréquemment réservé à des jeunes issus de l’immigration impliqués dans des émeutes collectives au sein de cités fortement précarisées. Très médiatisées par les télévisions nationales et diabolisées par les pouvoirs publics, ces émeutes…
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