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Osez, osez l’amour !

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Attachement, emprise, abandon, abus, rejet… Si l’amour est un moteur, il peut aussi être destructeur. Dans une famille, être trop, peu ou pas aimé laisse des traces. Des blessures que des professionnels ou des institutions sont invités à prendre en charge. Mais quelle place pour les affects dans cet accompagnement des enfants, des jeunes et des adultes ? C’est, dans le travail social, une question centrale trop peu abordée, ou exclusivement sous l’angle de la « bonne distance », selon la terminologie consacrée. Pourtant, bien que les professionnels s’en défendent de peur qu’elle nuise à leur pratique, la dimension affective fait partie de la rencontre. Elle en est « la face cachée », souligne le psychologue et psychanalyste Daniel Coum, qui a coordonné un ouvrage sur le sujet. « La demande d’aide, quand le parent qui s’adresse à nous la formule, est toujours plus ou moins demande d’amour qui prend sa source d’avoir été inévitablement insuffisamment satisfaite. » « Oser » l’amour dans l’action sociale exige une prise de risque, et la conviction qu’un enfant peut avoir plusieurs pères ou plusieurs mères. Une théorie à contre-courant soutenue par l’analyste dans la clinique du placement…
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