Les personnes atteintes de maladies neurodégénératives et de troubles cognitifs sont hypersensibles à leur environnement. Certains établissements l’ont compris mais, pour Jérôme Pellissier, les soignants doivent être davantage formés aux aspects psycho-relationnels de l’accompagnement. Car le geste technique est aussi une protection. Explications.
Quel est l’impact de l’environnement sur le fonctionnement d’une personne âgée atteinte de troubles cognitifs ?Tous les humains sont sensibles à ce qui se passe dans leur environnement humain et relationnel. Mais chez les personnes atteintes de troubles démentiels comme la maladie d’Alzheimer et apparentée, il est encore plus essentiel car ces pathologies provoquent des formes d’hyper sensibilité à la façon dont elles vont être considérées, regardées, dont on va leur parler… Elles sont aussi beaucoup plus sensibles au niveau sensoriel, d’où l’importance de développer des jardins thérapeutiques, de travailler sur l’espace. Elles peuvent souffrir facilement de phénomène de saturation. Si à un moment, il y a trop de lumière, de bruit, de mouvement autour d’une personne, son cerveau peut ne plus parvenir…
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