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Farida, le goudron et les plumes

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Il y a cette colère sourde, cette violence quotidienne qui ne se dit pas, qui se vit en silence. Il y a ces suppressions de lits, ces rappels sur congés. Il y a cette violence institutionnelle, légale et organisée. Il faut faire plus et mieux avec moins. Il y a ces patients qui attendent trop longtemps et ces soignants qui se suicident trop nombreux. Il y a ces grèves ignorées et ces manifestations méprisées.Et puis il y a le virus.Il y a ces masques, ces lits et ces respirateurs qui font cruellement défaut. Il y a ces sacs-poubelle en guise de blouses. Il y a ces héros de la République, ces braves soldats, ceux qui ont le sort de la France entre leurs mains. C’est ainsi qu’on parle d’eux. Encensés, idolâtrés, héroïsés.Il y a ces applaudissements et ces promesses.Il y a ces soignants contaminés et épuisés. Et, parmi eux, il y a Farida. Farida qui se fait enfumer et qui étouffe. Au sens figuré.Il y a ces soignants qui meurent : Jean-Marie, Elisabeth, Jacques, Mahen, Justine, Kabkéo, Elena, Mohammad, Eric…Et puis il y a le 16 juin.Le 16 juin, les soignants sont dans la rue. Et, parmi eux, il y a Farida.Le 16 juin, il y a les mots de la colère, scandés et criés, écrits et brandis : « Blouses…
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La minute de Flo

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