Publié le : Dernière Mise à jour : 18.06.2020Par : Antonin AmadoLecture : 2 min.
L’été qui vient s’annonce singulier. Les travailleurs sociaux et médico-sociaux, épuisés physiquement, nerveusement et psychologiquement par le confinement imposé par la crise sanitaire, doivent désormais préparer la période estivale pour les publics dont ils ont la charge. Et, accessoirement, trouver un peu de temps pour eux-mêmes afin de couper avec leur environnement professionnel et recouvrer quelques forces. Il s’agit là d’une véritable gageure, tandis que planent encore de nombreuses incertitudes.Il est un fait qui demeure pourtant certain. Les plus jeunes paieront un tribut pesant à la situation actuelle. Ceux suivis par l’aide sociale à l’enfance (ASE) n’ont aucune certitude de pouvoir changer de cadre pendant la coupure estivale. Malgré les propos rassurants du cabinet d’Adrien Taquet, secrétaire d’Etat chargé de la protection de l’enfance, ce sont bien les départements qui ont le dernier mot en la matière. Or les dispositifs sont très différents d’une préfecture à l’autre (page 8). La promesse gouvernementale des « vacances apprenantes » ne sera pas davantage tenue. Même si 200 millions d’euros ont été alloués à la « remobilisation des savoirs » pour les élèves en difficulté…
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