L’investissement à impact : nouvelle panacée des banques
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Publié le : Dernière Mise à jour : 11.06.2020Lecture : 5 min.
Au cœur du dispositif, entre le prestataire chargé de la mise en place du programme social et la puissance publique qui rembourse l’action une fois terminée, se trouve l’investisseur. Si, en Angleterre, cette fonction est souvent remplie par de grosses fondations, en France, elle est occupée par les banques, désormais épaulées par des fonds d’investissement à impact. Telle la BNP, qui cofinance la totalité des contrats engagés dans l’Hexagone.
Sans investisseur, pas de contrat à impact social (CIS). C’est l’acteur central du dispositif. En France, depuis le premier appel à projet lancé en 2016 par le secrétariat d’Etat à l’économie sociale et solidaire (ESS), plusieurs banques se sont impliquées dans des CIS. Dans la majorité des contrats, BNP Paribas et la Caisse des dépôts et consignations font figure de tête d’affiche. Sur le papier, leur rôle est clairement défini : c’est à elles que revient la charge du risque, ôtée à l’Etat, en contrepartie d’une prime versée en cas de réussite du programme. « Notre intérêt pour les CIS a commencé très tôt, dès 2014, d’abord aux Etats-Unis, où la pratique est beaucoup plus développée, puis en France. Mais…
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