Publié le : Dernière Mise à jour : 11.06.2020Lecture : 6 min.
Dernier acteur clé d’un CIS, l’évaluateur. Il intervient au long du projet pour rendre compte de l’avancée des objectifs. Garants de la mesure de l’impact social et rémunérés quel que soit le résultat, les cabinets d’audit et de conseil ont su se rendre indispensables. Et, avec eux, les méthodes d’évaluation du monde de l’entreprise, qui s’imposent aujourd’hui au champ du social.
Le fondement des CIS tient à la possibilité d’en mesurer les résultats. A titre d’exemple, les objectifs du contrat signé par l’association Article 1 sont clairs, nets, chiffrés : 125 ateliers déployés sur cinq ans, + 7 points de pourcentage sur la « volonté de poursuite d’étude », « au moins 25 mentors par cohorte » et 5 points de pourcentage supplémentaires concernant l’assiduité à l’examen du BTS. Le projet, qui repose sur l’accompagnement scolaire de jeunes en milieu rural, prévoit le soutien de 1 000 élèves dans les Hauts-de-France et en Occitanie, et mesurera sa réussite à la lumière de ces quatre indicateurs.Benjamin Varron, chef de projet en charge du CIS, n’y voit aucun inconvénient : « On a l’habitude d’aller questionner et évaluer nos programmes. Cela nous…
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