Pauvreté : les moins de 25 ans parmi les plus fortement touchés
Article réservé aux abonnés
Publié le : Par : Sophie MassieuLecture : 6 min.
Le confinement et ses suites précarisent nombre de jeunes, étudiants ou non, qui ne peuvent plus répondre seuls à leurs besoins vitaux. Un phénomène dont l’ampleur n’a pas surpris les acteurs du secteur, mais qui est désormais perceptible par l’ensemble de la société. Pourtant, des solutions existent et pourraient changer la donne.
« Lorsque nous avons lancé l’opération, en lien avec des collectifs de professeurs, je pensais distribuer 50 colis par semaine. Dès le 20 mars, nous en avons remis 120 », raconte Kab Niang, responsable de l’antenne du Secours populaire de l’université Paris-8 de Saint-Denis. En 24 heures, après l’envoi d’un mail informant de cette aide possible, 360 étudiants s’étaient inscrits. « J’ai craint de ne pouvoir répondre à l’afflux de demandes, j’ai fermé les inscriptions. » Au total, fin mai, un millier de colis d’aide alimentaire et de produits d’hygiène de base avaient été distribués, et Kab Niang a étendu le dispositif à l’université Paris-13, elle aussi implantée en Seine-Saint-Denis. De son côté, la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) annonçait, au 14 mai, avoir distribué en deux mois 15 000 colis…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques