Publié le : Dernière Mise à jour : 05.06.2020Par : Maïa CourtoisLecture : 3 min.
Les professionnels de l’accompagnement des personnes incarcérées ont dû s’adapter aux mesures sanitaires provoquées par la libération de milliers de détenus durant le confinement. Et la crise a réaffirmé leurs convictions : il faut poursuivre le désengorgement, repenser l’accès aux droits ainsi que la préparation à la sortie et favoriser les alternatives à l’incarcération.
Les prisons françaises ont vu sortir 13 500 détenus de leurs murs durant le confinement. « Quand il y a moins de monde, la vie se passe mieux, pour les prisonniers comme pour le personnel », expose Julien Magnier, secrétaire national CGT insertion et probation et conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation à la maison d’arrêt d’Amiens.Un désengorgement salué par les professionnels de l’accompagnement : la crise aura montré qu’il est « possible de baisser la surpopulation carcérale. C’est une décision politique, c’est matériellement possible », insiste Justine Baranger, cheffe de service des points d’accès aux droits pénitentiaires du Casp-Arapej (Centre d’action sociale protestant – Association réflexion action prison et justice). Mais ce tournant, initié dans l’urgence,…
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