Publié le : Dernière Mise à jour : 05.06.2020Par : Brigitte BègueLecture : 3 min.
Vincent Faraldi a obtenu son diplôme d’éducateur spécialisé en 1998. Agé de 46 ans aujourd’hui, il est chef d’un service de prévention spécialisée et d’un service d’action éducative en milieu ouvert (AEMO) en Ardèche. Un poste qui lui permet d’essayer de « faire bouger les choses de l’intérieur ». Car l’ancien éducateur ne se fait pas d’illusion : si le travail social doit se réinventer, cela viendra du terrain. Pas des « technocrates du social ». Il ne sait pas encore si la période de confinement va engendrer des modifications dans l’exercice de la profession ou si tout va reprendre comme avant : « Il est trop tôt pour le dire. Nous n’avons pas encore mesuré toutes les épreuves traversées par les familles et les professionnels. Nous mettrons à plat ce qui a changé dans nos pratiques après l’été. Pour l’heure, nous n’avons pas assez de recul. » Il espère, toutefois, que l’expérience vécue pendant ces deux mois fasse évoluer le travail social.En prévention spécialisée d’abord où les équipes ont dû redoubler de créativité pour garder le contact avec les adolescents des cyberterritoires. Plus que jamais, les réseaux sociaux, les textos, les vidéos… ont joué à plein. Un phénomène qui a…
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