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“L’éthique du care, une question politique”

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Le coronavirus nous a fait comprendre notre vulnérabilité et l’importance de prendre soin de soi et des autres, affirme Benoît Meyronin, spécialiste de l’éthique du « care ».
On parle beaucoup de « care » en ces temps de pandémie mais que recouvre cette notion exactement ?Effectivement, la crise sanitaire a remis la notion de « care » au cœur des débats. L’éthique qui la sous-tend est une manière d’apphréhender le monde basée sur l’attention à l’autre. Cette relation de soins mutuels – reçus et prodigués – n’est pas nouvelle. Les premiers a l’avoir initiée sont deux philosophes anglo-saxons, David Hume et Adam Smith. L’idée s’est ensuite propagée dans les milieux féministes américains principalement à l’initiative de la psychologue Carol Gilligan qui proposait, entre autres, que le « care », autrement dit « le soin », soit enseigné aux hommes. L’éthique du « care » s’appuie sur quarante années de travaux en sciences humaines et sociales, lesquels ont été repris en France par des philosophes puis se sont diffusés dans l’univers sanitaire et médico-social. Mais lors des formations que je donne à des cadres de santé, par exemple, je me suis rendu…
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