Publié le : Dernière Mise à jour : 05.06.2020Par : Brigitte BègueLecture : 1 min.
Comment répondre aux injonctions à la bientraitance en institution et, dans le même temps, à la rationalisation budgétaire ? Comment concilier des taux d’encadrement réduit et les exigences de personnalisation des accompagnements, la logique gestionnaire et le risque de standardisation ? Ces paradoxes rendent les positionnements des professionnels du secteur sanitaire, social et médico-social de plus en plus complexes. Des pratiques ancrées de longue date ou, au contraire, novices, l’adaptation imposée à des textes réglementaires et de nouveaux référentiels renforcent encore les difficultés. Mais comment définir le seuil de ce qui est maltraitant ou non ? « Les termes de violence et de maltraitance sont souvent utilisés comme synonymes ou associés sans précision. Ce flou autorise de multiples réinterprétations, même si tous s’accordent à dire que les maltraitances sont une forme de violence », souligne le sociologue Frédéric Mennrath, dans cet ouvrage. Son enquête repose sur des entretiens individuels et collectifs menés auprès de 35 professionnels de 16 établissements. Pour ces derniers, les contraintes institutionnelles, les placements non choisis ou par défaut, les règles de vie…
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