Publié le : Dernière Mise à jour : 05.06.2020Lecture : 2 min.
« Nous avons dû, comme beaucoup, nous adapter : aller travailler sur de nouveaux groupes, avec de nouveaux jeunes et de nouvelles équipes. Ce fut clairement la valse des éducateurs, avec des arrêts maladie, dont certains à cause des conditions de travail. Pour une de mes collègues, il a fallu attendre qu’une éducatrice attrape le Covid-19 pour avoir des masques dès le lendemain. Tout l’inverse de “mieux vaut prévenir que guérir” !Côté organisation, nous avons été dispatchés sur différents foyers de protection de l’enfance de notre association. A l’origine, nous sommes des éducateurs dans le handicap, mais pour beaucoup nous avons la double casquette. Dans l’ensemble, nos chefs de service ont essayé de faire tant bien que mal, nous avions des réunions téléphoniques chaque jeudi matin afin de faire un point sur chacun de nos suivis. Pour une équipe de quatre éducateurs, nous avions deux jeunes par éducateur. Mais pour certaines situations, il a fallu plus que des coups de téléphone aux familles. Nous avons dû organiser des visites à domicile. Sur le principe, c’était bien, sauf que nous avons dépassé nos missions. Pour avoir travaillé en placement familial, je sais très bien qu’il est…
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