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« Ni masques, ni gel, ni gants »

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« Mon stage s’est arrêté le 17 mars. J’ai postulé dès la deuxième semaine de confinement dans le cadre de la réserve sociale, en me disant que je pouvais être utile quelque part. Mon sentiment de responsabilité individuelle m’a poussé à le faire : je suis jeune, cela n’engage que moi d’aller contribuer à l’effort de tous les travailleurs sociaux.On m’a rappelée pour un remplacement de 15 jours, dans une maison d’enfants à caractère social accueillant des mineurs non accompagnés. Je suis arrivée dans une maison où vivaient 16 adolescents, à deux, trois ou quatre par chambre. Aucun protocole sanitaire n’était mis en place : ni masques, ni gel, ni gants. Rien. Cela m’a interloquée. J’avais demandé en amont s’il y avait eu des cas de Covid-19, on m’avait répondu que non ; or un professionnel était en arrêt de travail pour cette raison. Il n’y avait pas de cadre… Je n’avais jamais vu cela. Quand nous faisions à manger, il fallait que les jeunes se dépêchent de se servir, sinon les derniers n’en avaient pas. Le confinement a mis en exergue les problématiques préexistantes dans les institutions. Dans celle où je me trouvais, les professionnels ne restaient pas. Et sur une équipe de neuf,…
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