« La rupture avec la relation physique a été compliquée à gérer. On a été privé de cela pendant deux mois. A la fois sur le plan humain et sur le plan technique. Quand on a des évaluations à mener en protection de l’enfance, par exemple, ne pas avoir les gens en face est très frustrant. La rencontre avec les usagers, c’est 90 % de notre travail habituel. Bien sûr, on a beaucoup communiqué par téléphone et par mail mais les gens nous ont manqué. D’ailleurs, cela a été difficile pour eux aussi, ils nous l’ont dit.
On est à nouveau au bureau depuis le 11 mai, mais les rendez-vous ne sont pas encore possibles sauf exception. Les gens ne comprennent pas. Ils veulent nous voir. Il va falloir attendre au moins 15 jours encore. Ce qui a été bien, c’est que pendant le confinement, on a pris beaucoup plus de temps au téléphone avec les personnes que nous suivons. Pas besoin d’écourter le rendez-vous pour s’occuper de la personne suivante. Cela nous a fait du bien. Du coup, les gens nous remerciaient. On craignait un peu qu’ils n’arrivent pas à se débrouiller avec le numérique pour nous envoyer des justificatifs. Mais finalement, ils ont trouvé
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