Recevoir la newsletter

Il y a Barbie et Frangipane

Article réservé aux abonnés

Début 2019, 3 169 femmes étaient détenues en France, soit environ 4 % de la population pénale. A la bibliothèque du quartier qui leur est réservée à la prison de Sequedin, dans le Nord, Jacqueline, Delphine, Marie-Jo… participent régulièrement à un atelier lecture partagé avec des lectrices bénévoles. A chaque début de séance, elles parlent de leur dernier parloir, de recettes de cuisine, de leurs angoisses, de drogue ou de sexualité, ou encore de la gale ou des poux attrapés en détention mais très peu de ce qui les a conduites à être enfermées. Pourtant, entre deux lectures, les masques tombent et elles se livrent un peu plus. Ce sont ces bribes d’histoires, la voix de celles que l’on n’entend jamais, que raconte ce petit livre. En prison, on ne les appelle pas par leur prénom mais par leur nom, c’est la règle. Alors, entre elles, les filles se donnent des surnoms en fonction de leurs caractéristiques. Il y a Barbie, Frangipane ou Harry Potter… qui disent que lire les aide à supporter d’être privées de liberté.Notes« Lire délivre. Atelier lecture en prison de femmes » – Marianne Mas – Ed. érès, 9,50 €.
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Culture pro

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur