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Entre nouveau et ancien monde

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Social business, deux mots anti­nomiques qui ont le vent en poupe aux Etats-Unis, en Asie et en Europe mais dont le lecteur s’aperçoit, quand il referme cet ouvrage, qu’ils n’ont rien à voir avec une économie solidaire. Le concept de social business, popularisé par l’Indien Muhammad Yunus, à l’origine de la première banque de microcrédit, repose sur l’idée que le capitalisme ne doit pas exclure les pauvres mais, au contraire, les intégrer au marché via l’innovation sociale. Les entrepreneurs modernes ne seraient pas seulement soucieux de la rentabilité de leurs investissements mais de philanthropie. Les contrats privés à impact social ont fait leur apparition, les cabinets de consultants, les think tanks et les arguments marketing ont suivi. En face, les initiatives solidaires locales sont renvoyées à un temps passé, pour ne pas dire dépassé. Pas si simple. En réalité, les entreprises du social business sont peu présentes sur le terrain et leur bilan est plutôt mitigé. Des experts montrent même que ce modèle a tendance à créer des inégalités à l’intérieur des populations démunies, favorisant les plus éduquées au détriment des autres. A contrario, partout dans le monde, de nombreuses…
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