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« Si on ne fait pas le nécessaire maintenant, on aura des impayés, et donc des expulsions »

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Avec trois autres associations (Unafo, Uniopss et Fédération des acteurs de la solidarité), la Fondation Abbé-Pierre a soumis au ministère du Logement des préconisations en faveur des plus démunis pour l’après-confinement. Son délégué général Christophe Robert salue la mobilisation suscitée par la crise et appelle à « transformer l’essai » pour que des solutions durables soient enfin imaginées.
Vous avez adressé au gouvernement, et à Julien Denormandie, en particulier, des propositions pour le secteur de l’hébergement et pour les personnes les plus précaires pour l’après-11 mai. Selon vous, quelle est la priorité des priorités ?Il y en a deux. Les pouvoirs publics, avec l’aide des associations, pendant cette crise ont fait montre de réactivité avec l’ouverture de centres Covid, la réquisition d’un grand nombre d’hôtels, la prolongation au-delà de l’hiver des 14 000 places d’hébergement d’urgence… Il faut transformer l’essai et apporter une réponse durable. Si on y parvenait, on marquerait des points. On sortirait de cette logique hypocrite de gestion hivernale ou de crise sanitaire. C’est la société qui est sensibilisée aux sans-abri l’hiver.…
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