Publié le : Dernière Mise à jour : 05.06.2020Par : Sophie MassieuLecture : 5 min.
La réouverture des structures pour personnes handicapées sera progressive. L’après-11 mai pose, comme la période qui l’a précédé, des questions inédites, auxquelles, de surcroît, devront répondre des personnels, et des aidants, parfois déjà bien fatigués.
« Le refus d’une discrimination du handicap au regard d’une vulnérabilité supposée », voilà le principe affiché par le secrétariat d’Etat chargé des personnes handicapées, dans l’établissement de ses directives en matière de déconfinement. Et d’ajouter : « Les personnes en situation de handicap sont sujets de droits avant d’être objets de soins. » La formule claque. Mais parallèlement, le même communiqué ministériel affiche dans les lignes qui suivent sa préoccupation de proposer un accompagnement renforcé en raison d’une vulnérabilité liée au confinement et de la fragilité de certaines de ces personnes face au virus.L’enjeu de l’après-11 mai apparaît alors en majesté : il va falloir conjuguer le respect des droits individuels tout en protégeant ceux qui en ont besoin, et en édictant des protocoles de déconfinement souples, mais aussi clairs et assez précis. Un jeu d’équilibriste à mener dans…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques