Publié le : Dernière Mise à jour : 05.06.2020Par : Brigitte BègueLecture : 3 min.
Joran Le Gall est assistant social depuis six ans et président de l’ANAS. (association nationale des assistants de service social) Depuis six mois, il travaille dans l’un centres médico-psychologiques de Ville-Evrard, en Seine-Saint-Denis. Avec le confinement, il passe la moitié de son temps en télétravail, un dispositif qui n’était pas très répandu dans le secteur jusque-là : « Je fais beaucoup de supervision de droits afin qu’il n’y ait pas de rupture pour les gens. Je suis dans une sur-attentivité des alertes et une sur-communication de manière à les rassurer. Je leur passe régulièrement des coups de fil et, contrairement à d’habitude, je me substitue beaucoup à eux pour remplir leur dossier. »C’est pareil pour ses collègues qui, armés d’un téléphone et d’une connexion Internet, voient leurs pratiques changer. « On est davantage dans la relation, le prendre soin. On revient un peu à notre cœur de métier. On nous demande moins de rendre compte et on a un peu moins de charges administratives, activité qui a explosé ces dernières années. En ce moment, les choses avancent vite car on se concentre sur l’essentiel. Ce serait génial si on pouvait garder cela après », avoue Joran Le Gall.Valoriser…
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