Confinement : les exclus contaminés dans les hébergements surpeuplés
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Publié le : Dernière Mise à jour : 05.06.2020Par : Brigitte BègueLecture : 3 min.
Promiscuité, absence de points d’eau, de sanitaires… Un mois après le début du confinement, le Collectif des associations unies alerte sur la situation dramatique des plus démunis.
Certes, 9 000 places d’hébergement ont été ouvertes en urgence par le gouvernement et 80 places ont été créées dans les centres d’hébergement spécialisés pour les personnes sans abri ou mal logées contaminées par le coronavirus. Mais 2 000 personnes sont encore à la rue et appellent le 115 chaque soir, en vain, constate le Collectif des associations unies dans un premier bilan dressé depuis le début du confinement généralisé.« Cette interpellation vise à empêcher de nouvelles hécatombes. De nombreuses actions volontaristes, que l’on disait hier impossibles, ont été accomplies, mais beaucoup reste à faire », s’inquiète le Collectif. Ainsi, pour la journée du 9 avril, 53 % des appels au 115 sont restés sans solution (hors de Paris). Dans le Nord ou en Gironde, ce taux atteint même 90 %, 72 % dans le Rhône, 68 % en Haute-Garonne, 62 % dans l’Hérault. En Isère, aucune des 91 demandes d’abri n’a été satisfaite ce soir-là, laissant… 34 enfants dormir dehors. Ce sont surtout…
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