Recevoir la newsletter

“L’école participe de la protection de l’enfance”

Article réservé aux abonnés

Face à l’augmentation des signalements d’enfants en danger pendant le confinement, l’ex-président du tribunal pour enfants de Bobigny insiste sur le rôle clé du 119 et du service social rendu par l’école.
Les appels au 119 Enfance en danger ont bondi depuis le début du confinement. Êtes-vous surpris ?Le doublement des appels, annoncé par Adrien Taquet, me paraît énorme. Par ailleurs, ce n’est pas parce qu’il y a signalement qu’il y a violence avérée. Beaucoup d’appels viennent des voisins, qui sont confinés et sans doute plus vigilants que d’habitude. Tant mieux, mais ils surinterprètent peut-être. Il faut vérifier. Il n’empêche qu’il y a objectivement un risque. La semaine dernière, l’association Espoir, que je préside et qui regroupe 14 établissements en Ile-de-France accueillant des enfants et des adolescents, constatait un accroissement des mandats judiciaires de protection de l’enfance. Cela signifie qu’il y a des situations graves qui remontent des Crip [cellules de recueil des informations préoccupantes] ou des commissariats. C’était la crainte des professionnels de découvrir, à l’issue du confinement, des états de maltraitance qui se…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Interview

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur