« Les gens ne peuvent plus venir à nous, alors nous venons à eux »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 05.06.2020Par : V. B.Lecture : 3 min.
A Berlin, les éducateurs d’un quartier déshérité organisent des livraisons à domicile et des activités virtuelles pour maintenir le lien avec les familles.
Pour Josefine Brendel, la tournée commence, à bord d’une voiture louée pour l’occasion. « Je ne pensais pas devenir livreuse un jour, sourit l’éducatrice spécialisée, en peinant à faire fonctionner son GPS. Mais il faut bien s’adapter ! »Le coffre chargé de jeux et de vivres, la jeune femme rend visite à des familles défavorisées du quartier de Marzahn-Hellersdorf. Elle les connaît toutes : les enfants fréquentent d’ordinaire le centre associatif où elle travaille depuis deux et demi. Tous les après-midis, L’Arche accueille dans une ancienne école en préfabriqué jusqu’à 300 mineurs de 2 à 16 ans qui habitent les Plattenbau, ces barres d’immeubles typiques de l’est de Berlin.Afin de ralentir la propagation du coronavirus en Allemagne, l’institution a dû fermer ses portes à la mi-mars, en même temps que les écoles et la plupart des lieux d’accueil du public. Mais pour le personnel, pas question de chômage partiel ou de télétravail. Si les stagiaires et bénévoles ont été renvoyés chez eux, les…
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