Publié le : Dernière Mise à jour : 05.06.2020Par : Brigitte BègueLecture : 1 min.
« En France, au milieu du XVIIIe siècle, un enfant sur trois mourait avant son premier anniversaire et un sur deux ne dépassait pas l’âge de 5 ans, essentiellement du fait des maladies infectieuses […] La mortalité infantile est aujourd’hui largement inférieure à 1 % », rappelle le pédopsychiatre Bruno Falissard. Mais une autre priorité est apparue : la souffrance psychique. Selon l’Organisation mondiale de la santé, ce sont aujourd’hui les maladies mentales qui causent le plus de dégâts chez les jeunes de 5 à 14 ans. Elles sont encore plus importantes chez les 15 à 29 ans. Anorexie-boulimie, dépression, troubles du comportement, phobie, autisme… La liste est longue. Pour autant, les parents ont encore du mal à venir consulter un psychiatre pour enfants et adolescents. Certains sont perdus, ne savent pas à qui s’adresser ; d’autres se disent que leur enfant n’est pas « fou ». Et si un diagnostic d’asthme est facile à établir avec des examens appropriés, rien de tel pour une maladie de l’âme. L’affaire se complique quand certains adolescents se déclarent bien dans leur vie, sont de bons élèves, ont une famille aimante et des amis mais « à l’intérieur d’eux-mêmes, ça ne va pas ». Comment…
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