Publié le : Dernière Mise à jour : 05.06.2020Par : Maxime RicardLecture : 3 min.
Qu’est-ce qui pousse un jeune de 22 ans à continuer son service civique malgré la crise sanitaire actuelle ? Et d’autant plus quand il faut se rendre chaque semaine dans un Ehpad, possible cluster de contamination… « Je sens que j’ai un rôle à jouer. J’ai l’impression que je soulage les résidents et les personnels », répond Jean-Michel Chapuis, volontaire en service civique à l’Ehpad Saint-Benoît de Chambéry (Savoie). Et d’ajouter : « Je vais sans aucun doute sortir grandi de cette aventure humaine. Une expérience comme celle-là, je ne l’oublierai pas. » Pourtant, il y a encore quelques semaines, rien ne le prédestinait à se retrouver là. En septembre dernier, le jeune homme est encore en troisième année de licence à l’étranger. Mais des raisons familiales l’oblige à rentrer en France et se retrouve sans occupation pour le second semestre. Comme il cherche à s’orienter vers l’humanitaire et l’analyse de crises, le service civique lui semble être un plus pour son CV.« Par rapport à tout ce que l’on peut lire et entendre sur les Ehpad, j’ai pensé que mon aide pourrait être précieuse. Je n’étais pas dans l’idéalisme, j’étais prêt à me confronter à la réalité du terrain, parfois difficile.…
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