Publié le : Dernière Mise à jour : 05.06.2020Par : Nathalie AuphantLecture : 3 min.
Beaucoup de mineurs non accompagnés (MNA) ne bénéficient plus de la mise à l’abri qui leur est due. Associations et professionnels demandent des mesures contraignantes à l’égard des départements pour leur assurer une réelle protection.
Le code de l’action sociale et des familles ne laisse aucune place à l’interprétation sur l’obligation des départements à mettre en place un accueil provisoire d’urgence (APU) pour les mineurs non accompagnés en cas de doute sur leur âge, le temps de leur évaluation. Une obligation censée avoir été confortée et prolongée lors des débats sur le projet de loi d’urgence sanitaire. Dans un communiqué daté du 24 mars dernier, Adrien Taquet, le secrétaire d’Etat chargé de la protection de l’enfance, s’en était fait l’écho : « Les débats ont permis de réaffirmer que tout jeune évalué mineur ou majeur sera mis à l’abri, soit par une prise en charge par l’aide sociale à l’enfance (ASE), soit via un hébergement d’urgence, durant cette période de crise exceptionnelle. » Mais sur le terrain, la situation semble bien différente. Le 6 avril, 36 associations et 88 avocats d’enfants ont adressé une lettre ouverte au Premier ministre…
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