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Les invisibles de la crise

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Ceux qui, la semaine du 15 août, arpentent les rues des grandes métropoles françaises connaissent bien ce phénomène. Désertées par leurs résidents habituels, ces villes laissent alors apparaître ceux qui, en circonstances « ordinaires », jamais ne se voient. Ce sont les relégués, les plus faibles parmi les plus vulnérables. Alors que le confinement semble s’étirer sans fin et que nos avenues se pétrifient dans un après-midi de jour férié aoûtien, leur sort n’est presque jamais évoqué. C’est en particulier le cas des travailleuses et des travailleurs du sexe, dont beaucoup sont aujourd’hui en situation de précarité absolue. Leurs clients confinés, ils ne peuvent plus payer le loyer de leur hôtel ou de leur Airbnb. Quand ce n’est pas tout simplement la faim qui les guette (page 16). Le sort des mineurs non accompagnés n’est, lui non plus, guère enviable. Les associations qui tentent de les secourir essaient, en vain pour l’instant, de conscientiser les départements les plus rétifs, au premier rang desquels la Nièvre, Paris, le Cher, les Bouches-du-Rhône ou le Doubs (page 12). Efficace révélateur de nos injustices sociales, le confinement fait subir aux enfants de personnes handicapées…
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