Publié le : Dernière Mise à jour : 05.06.2020Par : N. A.Lecture : 1 min.
Que reprochez-vous à ce qui est mis en place ?On ne peut pas dire qu’il y a Pronote [Iogiciel de gestion de vie scolaire, ndlr] et que tout va bien. L’enseignement à distance ne correspond pas aux besoins de certains des enfants que nous accueillons. C’est le cas de ceux qui sont en difficulté scolaire, ceux qui vivent seuls en appartement ou encore ceux qui préparent un concours. Il faudrait prévoir un accompagnement plus individualisé même à distance. Et ce qui serait encore mieux, pour ceux qui sont vraiment en difficulté, il faudrait un minimum de présentiel.Vous souhaitez également un autre accompagnement pour les enfants porteur de déficience. Quel est-il ?Nous accueillons 30 % de jeunes en situation de handicap, qui sont habituellement accompagnés en institut thérapeutique, éducatif et pédagogique (Itep) ou en institut médico-éducatif (IME) avec un suivi pédagogique. Mais aujourd’hui, il se fait à distance, ce qui n’est pas possible pour certains enfants. Nous demandons aux agences régionales de santé de prendre en compte ce public-là. Tant que nous n’aurons pas une coordination volontariste de la part des services de l’Etat pour assurer une prise en charge de qualité, on n’y…
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