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Les morts de trop

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« On m’a retiré ma passion. » Philippe Toulouse est devenu éducateur spécialisé pour s’occuper des gens de la rue. Fan de Coluche et de ses Restos du cœur, sa famille a longtemps travaillé dans les chantiers navals à Dunkerque (Nord) avant qu’ils ferment et que certains de ses proches ne se retrouvent au chômage. Alors la misère sociale, il connaît. Mais pas question de la gérer, il veut la combattre. D’autant qu’elle a augmenté et que les gens de la rue ne sont plus tout à fait les mêmes qu’il y a vingt ans, à ses débuts. « Aujourd’hui, dans la rue, il y a plus de jeunes diplômés, de retraités, de salariés précaires, de migrants, plus de femmes… », souligne celui qui, un jour, n’a plus supporté de voir les sans-abri mourir dehors, en toute indifférence. Fort de son expertise, il nourrit un projet : créer une maison pour ces invisibles, afin que ceux-ci bénéficient d’un logement adapté et puissent venir avec leur animal, par exemple, ce qui n’est pas le cas dans les hébergements d’urgence. Naïvement, il parle de son idée aux responsables de l’association qui le salarie et qui compte 300 employés. Ne rencontrant pas d’écho, il interpelle publiquement les élus locaux. Là encore, sans…
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