Publié le : Dernière Mise à jour : 31.03.2020Par : Brigitte BègueLecture : 3 min.
A la veille de l’annonce du confinement, Vincent Tapin et l’équipe de l’association Aux Captifs, la libération, qui accompagne les gens de la rue (sans-abri et en prostitution), étaient déjà sur le pont. Question : fallait-il fermer ou pas la permanence de Paris Centre où il intervient ? En effet, les dispositifs d’aide aux plus démunis sont souvent le seul lien social dont ils disposent. « On s’est tout de suite retrouvés en gestion de crise. On ne savait pas trop comment faire d’autant que les directives des autorités sont arrivées un peu tard. Aucun professionnel n’est préparé ni formé à une situation pareille, souligne le travailleur social de rue. On s’adapte au jour le jour. » Finalement, la stratégie adoptée est celle d’un service minimum, sorte de confinement « light ». En clair, les cafés-rencontres où 40 à 80 personnes sont accueillies autour d’un petit déjeuner, deux matins par semaine, sont annulés. Tout comme les activités de dynamisation culturelle et sportive. En revanche, les tournées de rue sont maintenues ainsi que la distribution du courrier. Deux cents personnes sont domiciliées dont certaines attendent le virement d’aides sociales comme le RSA ou l’allocation aux…
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