Publié le : Dernière Mise à jour : 31.03.2020Par : Brigitte BègueLecture : 1 min.
« La gestion d’une “crise” demande de la présence humaine. Une présence enveloppante, contenante et apaisante, mais cette façon de faire devient une médecine de confort. » Le livre d’Ingrid Westercamp, philosophe et formatrice auprès d’étudiants en carrières sociales et de travailleurs sociaux, est paru juste avant la crise sanitaire. Mais les mots qu’elle utilise, « bientraitance », « bienveillance », « empathie »… ont plus que jamais un sens en cette période de pandémie. Au moment où les personnes âgées sont coupées de leurs proches et où une hécatombe s’annonce dans les Ehpad, elle invite à revisiter notre conception de la vieillesse, du soin et de l’accompagnement des populations dépendantes. Certes, il faut davantage de moyens pour les établissements et des conditions de travail dignes pour les professionnels qui, après s’être tus pendant longtemps, crient leur souffrance et celle des personnes qu’ils accompagnent. Mais rien ne changera, selon l’auteure, si le modèle existant reste le même. Au cœur de la réflexion à mener, l’importance de la considération et de la relation à la personne en perte d’autonomie comme ressource de vie au quotidien, afin qu’elle continue à exister en…
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