Publié le : Dernière Mise à jour : 23.03.2020Par : Anne Corinne ZimmerLecture : 3 min.
Directives imprécises, manque d’équipement et d’information… Les prisons font face au coronavirus au cas par cas, alors même qu’un détenu est décédé le 17 mars et que des situations de contamination sont suspectées parmi la population carcérale et les intervenants extérieurs.
Depuis le début du confinement pour l’ensemble de la population française, annoncé le 16 mars 2020, la question du maintien des parloirs pour les détenus en période de coronavirus est, de facto, réglée : il n’y en aura plus jusqu’à nouvel ordre. Mais n’est-ce pas trop tard pour endiguer la propagation virale ? Jusqu’à présent, les directives adressées quotidiennement aux chefs d’établissement par l’intermédiaire des notes de la direction de l’administration pénitentiaire (DAP) s’en remettaient à ces derniers pour régler les questions les plus sensibles, dont celles des parloirs et des promenades, au « cas par cas », selon les régions, le contexte épidémiologique, etc. « Il n’y a pas eu de consignes strictes qui permettent d’appliquer une politique sanitaire cohérente sur l’ensemble du territoire. Le risque est d’avoir fait entrer le coronavirus au sein de la prison et de…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques