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« Nous avons la liberté d’être responsable »

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professeur d’éthique médicale à la Faculté de médecine de l’Université Paris-Saclay et directeur de l’Espace de réflexion éthique de la région Ile-de-France
Jusqu’où peut-on sacrifier nos libertés pour la sécurité ?On ne sacrifie pas la liberté quand l’impératif est la vie ou la survie. On a beau avoir des grands principes, quand il s’agira de choisir qui on réanime et qui on ne réanime pas, il faudra des valeurs fortes et des mesures de contrôle. Nous ne sommes plus dans une situation où il faut savoir ce qu’il est possible de faire et ce qu’il ne l’est pas. Nous sommes dans un contexte restrictif, il faut donc hiérarchiser les choix. Et, du point de vue des libertés individuelles, je pense qu’il est surtout important de responsabiliser les individus. Chacun dans son espace privé peut assumer sa liberté, celle d’être solidaire. Ce n’est pas une liberté théorique. Nous sommes en communauté. Il faut agir comme tel, avoir conscience du bien commun, faire société. Chacun est en interaction avec l’autre, et la survie de l’un dépend de la survie de l’autre. Si nos seules contraintes sont la restriction de la liberté d’aller et venir, d’être confiné…
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