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La psychiatrie dans tous ses états

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Parente pauvre de la médecine, la psychiatrie française est faite de fermeture et d’ouverture. Au XVIIe siècle, les fous étaient envoyés dans des hôpitaux généraux avec les miséreux et les mendiants jusqu’à ce que, un siècle plus tard, ils soient assimilés à des malades mentaux qu’il faut soigner. Puis des asiles sont apparus, dans lesquels 40 000 internés sont morts de faim pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a fallu ensuite attendre les années 1960 et 1970 pour voir émerger le mouvement de l’anti­psychiatrie, avec des soins orientés sur la relation humaine, la parole des patients… Mais depuis une trentaine d’années, la brèche se referme à nouveau. Au fil des réformes du système de soins, des restrictions budgétaires, la psychiatrie se démantèle. « Comment est-il possible qu’en France aujourd’hui la pratique de la contention – la fixation des patients à un lit ou à une chaise – ait tendance, selon les dires des soignants eux-mêmes, non pas à se réduire mais à augmenter ? », déplorent le psychiatre Mathieu Bellahsen et la journaliste Rachel Knaebel. Leur enquête relate les mobilisations sociales qui ont secoué les personnels des hôpitaux psychiatriques en 2018, révélant les conditions…
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