Le 27 février, à la sortie de la conférence salariale des établissements et services sociaux et médico-sociaux privés à but non lucratif (qui comptent 1,7 million de salariés et plus de 41 000 établissements et services), la direction générale de la cohésion sociale a annoncé que le taux d’évolution de la masse salariale passait à 1,25 % en 2020 contre 1 % depuis 2016. Le coup de pouce est plus significatif pour la branche de l’aide à domicile qui bénéficie d’un taux différencié de 2,7 %, destiné à réévaluer les plus bas salaires. « Il s’agit d’une première étape en faveur de la revalorisation de ces métiers », indique le communiqué de la DGCS. Alors que, comme l’an passé, les syndicats CGT, FO et Solidaires ont boycotté la réunion, dénonçant « l’ubérisation du travail social » et la non-prise en compte, dans la réforme des retraites, de la pénibilité des métiers, l’Union syndicale de l’aide à domicile (USB domicile) a pris acte d’un « premier pas vers la revalorisation des salaires ». Cette organisation souligne, néanmoins, son inquiétude quant à l’effectivité et la pérennité du dispositif. En ligne de mire, les conseils départementaux, qui financent les services d’aide à domicile :…
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