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Travail abrutissant pour insertion bâclée

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Encore pensé comme outil de gestion de la peine, le travail en prison, qui concerne moins d’un tiers des détenus, reste loin du droit commun et de sa mission de réinsertion. Professionnels, associations et chercheurs se sont réunis le 27 février à l’Assemblée nationale pour partager des pistes d’amélioration, parmi lesquelles un nouveau statut juridique des travailleurs détenus.
« Le travail en prison est peu qualifié et porte sur de simples tâches d’exécution. Il est actuellement utilisé comme un outil de paix sociale et pas comme un vecteur de l’insertion professionnelle », écrivait, fin novembre 2019, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) dans son avis sur la réinsertion des personnes détenues. Depuis, la ministre de la Justice Nicole Belloubet a annoncé une feuille de route sur la réinsertion. « Elle est en train d’être rédigée à partir d’un certain nombre de nos préconisations », indique Antoine Dulin, rapporteur de l’avis. Pour cause, le travail carcéral n’a fait l’objet d’aucune réforme d’ampleur depuis des décennies et reste « largement impensé par les pouvoirs publics », déplore Nicolas Ferran, responsable du pôle…
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