« La mobilité devient le dégât collatéral des politiques publiques »
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Publié le : Par : N. G.Lecture : 2 min.
A travers ses nombreux travaux, le Laboratoire de la mobilité inclusive analyse les difficultés rencontrées par les publics les plus fragiles et propose des solutions. Pour Valérie Dreyfuss, la transition écologique ne pourra se faire sans des solutions adaptées à ces populations.
Quelle est votre définition de la mobilité inclusive ?C’est une mobilité accessible à tous, tenant compte des contraintes des plus empêchés, dans une logique de coconstruction et de codesign avec les usagers. Le laboratoire promeut une approche sociale des mobilités, qui sort de la seule question du transport et du déplacement. Cette approche regarde les capacités des habitants, des usagers à se saisir des offres disponibles sur un territoire et des grands enjeux contemporains comme ceux des mobilités partagées et de l’effort à faire compte tenu de la pollution du transport. Le laboratoire a caractérisé durant des années quels étaient les grands empêchés et quelles étaient les grandes inégalités de mobilité. Désormais, et à plus long terme, l’injonction climatique pourrait réconcilier tout le monde. Mais cet effort de transition écologique et énergétique ne pourra…
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