Ils s’appellent Marc, Sophie, Patricia, Malika… Tous aident un proche atteint de la maladie d’Alzheimer. Patricia a tout mis en place pour que son père reste à son domicile, Malika a accueilli sa mère chez elle, Marc s’est occupé de sa femme jusqu’à ce que, épuisé, il soit obligé de la placer, Sophie prend en charge son mari très dépendant. « Multitâches, hyper-responsabilité, questionné à outrance, devenir aidant est un véritable sacerdoce », écrivent-ils. Leurs récits sont à la fois singuliers et communs aux 11 millions d’aidants familiaux en France. Mais contrairement à d’autres, ils ne revendiquent rien, témoignent juste de leur quotidien. Et de quelques astuces… Comme Malika, qui a fini par glisser des billets de Monopoly dans le porte-monnaie de sa mère, qui distribuait de l’argent à tout-va… Tous déplorent, cependant, les nombreuses tracasseries administratives qui leur font perdre un temps fou et qui pourraient être simplifiées, eux qui « ont à peine le temps de prendre une douche ».Notes« Au cœur d’Alzheimer. Confidences d’aidants familiaux » – Malika Fecih, Marc Furstoss, Patricia Carpentier et Sophie Rhemus – Ed. Digobar, 12 €.
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